Certaines maladies, dont celles concernées par les nouvelles obligations vaccinales, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé.

Plusieurs d’entre elles ont disparu ou presque disparu grâce à la vaccination. C’est le cas des 3 maladies contre lesquelles la vaccination est depuis de nombreuses années obligatoire. Il y avait en France plus de 45 000 cas de diphtérie chaque année avant l’introduction de la vaccination dans le calendrier vaccinal dans les années 1930. Il n’y a plus aucun cas aujourd’hui. Aucun cas non plus de de nos jours, alors qu’il y en avait plus de 2 000 par an dans les années 1950. Quant au tétanos, il affecte moins d’une dizaine de personnes chaque année, contre plus de 1°000 par an dans les années 1940

Les vaccins recommandés ont également eu des effets bénéfiques. On dénombrait ainsi plus de 600 000 cas de rougeole par an avant l’introduction de la vaccination dans le calendrier vaccinal au début des années 1980, contre 2 500 en moyenne chaque année entre 2007 et 2016. Autre exemple : la rubéole concernait plus de 250 femmes enceintes chaque année au début des années 1980, contre moins de 10 actuellement.

Cependant, l’insuffisance de la  pour certains vaccins qui jusqu’à présent n’étaient pas obligatoires, comme la rougeole, le méningocoque, l’hépatite B, peut être à l’origine d’épidémies, conduire à la réémergence de certaines maladies et engendrer des hospitalisations, des handicaps et des décès évitables.

L’objectif est d’améliorer la couverture vaccinale afin de protéger efficacement et durablement les enfants et d’éviter que ces maladies ne se propagent.

 

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Source Ameli.fr

 

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