Souffrez vous d’arthrose ou d’arthrites ?
L’arthrose et l’arthrite sont deux pathologies de la famille des rhumatismes
Pourtant, elles sont bel et bien différentes :
L’arthrose se caractérise par la dégradation du cartilage des articulations en particulier au niveau des hanches, des genoux et des doigts. Elle se manifeste par une douleur, une raideur des articulations voire une déformation des os.
L’arthrose touche le plus souvent un seul côté du corps. Elle peut survenir jeune suite à un traumatisme et à la fragilité d’une articulation ou à sa trop forte sollicitation (chez les sportifs de haut niveau par exemple). La maladie touche de plus en plus de personnes de moins de 40 ans
L’arthrite est une inflammation de l’articulation, qui entraîne la sécrétion de quinines, des substances qui détruisent petit à petit l’articulation. Elle occasionne des douleurs surtout au repos (notamment la nuit), et qui peuvent diminuer lors d’une activité physique ou lors des premiers mouvements matinaux. Elle concerne principalement les articulations des mains et des pieds.
L’arthrite peut avoir une cause infectieuse , immunitaire comme la polyarthrite rhumatoïde ou même métabolique . La déformation de l’articulation est dite « chaude », car elle s’accompagne de signes physiques comme des rougeurs ou un échauffement local.
Le traitement de l’arthrite vise à cibler la cause du mal. Des antibiotiques sont donc prescrits dans le cas d’une arthrite de nature infectieuse, des biothérapies sont mises en place pour les arthrites immunitaires, et les anomalies biologiques sont traitées dans les arthrites d’origine métabolique.
Dans le cas de l’arthrose le cartilage articulaire s’abîme peu à peu jusqu’à disparaître et laisser les os à vif les unes contre les autres.
Si l’arthrose est une maladie liée à l’âge, il existe aussi des facteurs favorisant son apparition. Sportifs de hauts niveaux ou à pratique intensive et surpoids en général les plus touchées sont celles du genou, de la hanche ou de la colonne vertébrale.
L’arthrose entraîne plutôt des douleurs au mouvement, qui diminuent au repos.
Le traitement vise principalement à réduire le facteur de risque, avec par exemple un régime diététique dans le cas d’une obésité, ou une chirurgie préventive dans le cas d’une anomalie anatomique.Une fois présente, un traitement plus lourd, avec une prise d’antalgique, d’anti-inflammatoires et d’anti-arthrosiques. Pour retarder la pose d’une prothèse et soulager le patient, des infiltrations a base d’acide hyaluronique (déremboursées depuis fin 2017) peuvent également être prescrites pour consolider le cartilage. Il restera important de continuer ou de pratiquer une activité régulière afin d’éviter une prise de poids qui ne ferait qu’augmenter les douleurs et le phénomène.